Un bureau de tabac ?
Sérieusement ?
Mais que pouvait-on bien faire dans cet univers si particulier ?
Le design trouverait-il vraiment sa place dans un lieu aussi transactionnel ?
Les clients y seraient-ils réellement sensibles ?
« Je veux que mon tabac soit un exemple d’accueil, de services et d’élégance pour mes visiteurs. Je souhaite écrire une nouvelle page pour la profession, celle de la modernité et de la considération client »
Une restructuration de
l’offre et du parcours
Pour atteindre ses objectifs, la Civette Elysée Washington devait redevenir un acteur du commerce de proximité.
L’offre traditionnelle des tabacs a été enrichie par des produits de dépannage ciblant aussi bien une clientèle de quartier que des touristes de passage.
Dans un souci de lisibilité, l’espace ultra saturé a été épuré et restructuré. La vente-assistée a laissé de la place au libre service, allongeant ainsi le temps passé au sein de la boutique. Le comptoir et les flux ont été inversés pour recréer de la circulation dans le magasin.
Les sas et vitrines ont été modifiés pour donner de la visibilité sur l’intérieur.
L’espace joué en clair-obscur fait de la Civette un lieu intimiste, en contraste avec la fonction et le trafic du lieu. Les couleurs et matériaux utilisés évoquent le fumoir : noir, havane, parements de bois brûlés. Au centre de la boutique règne une large source de lumière suspendue évoquant un nuage de vape.